Le reste de l’après-midi fut crevant au soleil. Encore heureux que se soit l’hiver ; il fait 32 degrés au lieu de 42, sinon plus. Nous sommes retournés à l’hôtel pour tuer le temps, avant que notre mini-van vienne nous chercher pour nous amener à l’aéroport de Phuket (en effet, on a décidé de prendre un avion « low cost airline » pour rentrer à Bangkok, question de ne pas se faire chier encore pendant dix heures à bord d’un autobus).

L’avion a décollé avec plus d’une heure de retard. Le vol aurait été un heureux événement (puisqu’il était censé n’être que d’une heure et demi) mais il se trouve que j’avais une petite morveuse Russe devant moi qui n’arrêtait pas de faire des bruits bizarres (espèce de croisement entre un ornithorynque, un émeu et une antilope des Andes) en jouant avec sa Barbie, dont elle a d’ailleurs brisé la jambe gauche à plusieurs reprises. Quelle peste tout de même. Arrivés au-dessus de l’aéroport de Bangkok, la tour de contrôle a averti notre avion qu’en raison du traffic trop élevé d’avions, nous allions devoir tournoyer dans le ciel en attendant notre place. 30 minutes plus tard, notre numéro a été appelé. Puis, une autre demi-heure avant de pouvoir récupérer mon sac à dos.